Commissariat aux comptes : un audit rassure les investisseurs

L’audit est une étape légale permettant de certifier les comptes annuels d’une entreprise. Ces contrôles assurent que les informations présentées par l’entreprise soient conformes à la réalité.

Une information fiable pour les investisseurs

La nomination d’un Commissaire aux Comptes (CAC) est obligatoire pour certaines sociétés et associations. Ces obligations naissent lorsque la structure auditée dépasse certains seuils en termes de chiffre d’affaires, de total bilan et de nombre de salariés. Désigné en assemblée générale ordinaire, le CAC est mandaté pour une période de six ans (3 ans en cas de désignation volontaire). Si tout est conforme, il certifie les comptes annuels, c’est-à-dire qu’il assure aux tiers et notamment aux investisseurs, actionnaires ou associés, que les comptes sont réguliers et sincères. Pour s’en assurer, le CAC pratique un audit comptable, financier et juridique de la structure certifiée. 

Le Commissaire aux Comptes est soumis à un code de déontologie

Il est justifié de vanter l’intégrité du Commissaire aux Comptes (CAC). Cette qualité, présente au code de déontologie des Commissaires aux Comptes, figure en première place dans les principes fondamentaux de comportement. L’honnêteté et la droiture, tout comme l’impartialité et l’indépendance sont les piliers de la profession. Il est donc raisonnable de penser que lorsqu’un Commissaire aux Comptes certifie des comptes annuels, il engage sa responsabilité professionnelle. En tant qu’investisseur, la certification est un élément rassurant. Il est légitime de chercher à s’assurer que les informations financières disponibles soient le reflet de la réalité. Savoir que le CAC est soumis à un code déontologique dans l’exercice de son activité professionnelle permet de donner corps à la certification.

L’audit contractuel

Il existe des seuils à dépasser pour que la nomination d’un Commissaire aux Comptes soit obligatoire. Cependant, même si les seuils de déclenchement ne sont pas atteints, certaines entreprises souhaitent réaliser un audit facultatif. Cette vérification, aussi appelée audit contractuel ou audit volontaire, permet à une petite structure de s’assurer que l’ensemble de ses comptes et de ses processus suivent les bonnes normes et règles comptables, fiscales et juridiques. Cela permet également à certaines entités de prendre l’habitude de ces contrôles juste avant le franchissement des seuils pour mieux s’y préparer. Cette démarche volontaire de certification permet d’augmenter la confiance des actionnaires ou des associés vis-à-vis de l’organe dirigeant.